Depuis début 2015, Priva Vialux M-Line est en exploitation sur 2,1 ha à Westland aux Pays-Bas. Jos van der Meijs cultive des poivrons rouges, principalement exportés au Japon. Ce pays est bien connu pour ses exigences phytosanitaires strictes. Mais ce n'est pas la raison de notre choix pour la désinfection par UV. « Cette dernière n'est pas encore généralisée chez les producteurs de poivrons. Cependant, de plus en plus de maladies surviennent, par exemple celles causées par des champignons tels que le Fusarium et le Pythium. En l'absence de désinfection, une maladie peut se propager rapidement à partir d'une petite source d'infection. Pour cette raison, certains exploitants ont dû mettre un terme prématurément à leur production», dit-il.
Minimiser le risque d'infection
Heureusement, ce n'est pas le cas pour l'exploitation de Jos van der Meijs qui veut être certain de ne prendre aucun risque. « Dans le climat économique actuel, surinvestir n'est pas un but en soi, mais la désinfection représente un investissement raisonnable. Il est sécurisant de savoir qu'aucune spore ne se propage », nous explique-t-il.
Il utilise 100 % d'eau de pluie, ce qui lui permet également de recycler 100 % d'eau de drainage. Un événement peut toujours survenir, nécessitant de faire des purges. « Avec la réglementation européenne, le volume d'eau autorisé pour le drainage diminue en permanence. Cela signifie qu'à un certain moment, il est nécessaire de minimiser le risque de devoir drainer de l'eau. La désinfection est un moyen d'y arriver » stipule Van der Meijs.
Conçu pour s'adapter à la taille de votre exploitation
Lorsqu'il a pris la décision de désinfecter, il a demandé à ses confrères de lui faire part de leur expérience. Il s'est ensuite penché sur les différentes méthodes de désinfection par UV. « Au début, nous envisagions un système de désinfection à haute pression. Priva introduisait ensuite son nouveau système qui convenait mieux à notre exploitation. »
Priva Vialux M-Line fonctionne à moyenne pression et dispose de deux ou plusieurs chambres de désinfection. Le nombre de ces dernières dépend de la quantité d'eau à désinfecter. De cette façon, le système est dimensionné en fonction de la taille de l'exploitation. Les lampes de désinfection UV sont montées dans des tubes de quartz. Avec le capteur d'UV, ces deux éléments peuvent être remplacés par le producteur lui-même. Ce dernier surveille la turbidité de l'eau à l'entrée ainsi que l'encrassement du tube de quartz. La capacité de l'unité est régulée sur la base de ces paramètres. Le nettoyage du tube de quartz se fait automatiquement lorsque son taux d'encrassement est tel que la dose d'exposition aux UV ne peut plus être garantie.
Pour le moment, Van der Meijs a réglé la dose d'UV maximum de l'appareil à 250 mJ/cm2. « À cette puissance, outre les champignons et les bactéries, tous les virus sont également éradiqués. En l'absence de risque de virus, la consigne peut toutefois être abaissée. Cela permet d'économiser de l'énergie et d'augmenter la capacité », nous explique la Responsable produits de Priva, Julia Model.
Van der Meijs dispose désormais de quatre chambres de désinfection. Cette capacité a été déterminée sur la base de la quantité d'eau de drainage à désinfecter et le nombre d'heures d'utilisation quotidiennes. Si la capacité doit être augmentée à l'avenir, le nombre de chambres peut être facilement accru.
Vialux M-Line est sécurisé à de nombreux égards : contre un défaut de lampe, la surchauffe, la marche à sec et des sur- ou sous-tensions du secteur...
Dégradation des produits phytosanitaires
Un filtre automatique à tamis est installé en amont du système de désinfection par UV. Il filtre toutes les particules supérieures à 25 microns présentes dans l'eau d'alimentation, augmentant ainsi l'efficacité du système de désinfection par UV. Un système supplémentaire de dosage de peroxyde d'hydrogène peut également compléter le système de désinfection. Ce dernier augmente le taux de désinfection. « Les UV et le peroxyde d'hydrogène permettent ainsi la dégradation de 80 % des produits phytosanitaires dans l'éventualité d'un drainage de l'eau », explique Julia. « Ces opérations deviennent incontournables, au vu les règles de plus en plus strictes imposées par la Directive Cadre européenne sur l'Eau ».
Plus grande compréhension des process
Van der Meijs a vécu des expériences édifiantes avec le Vialux M-Line ces deux derniers mois. Comme il est l'un de ses premiers utilisateurs, des modifications ont été apportées sur sa demande au système, autorisant une meilleure compréhension des process. À l'avenir, les autres utilisateurs pourront bénéficier de ces avancées. Le système dispose de son propre écran et peut, le cas échéant, être connecté aux ordinateurs de divers fabricants. Le producteur de poivron a choisi d'interfacer Priva Vialux M-Line à l'ordinateur climatique Priva Connext. « Je l'utilise notamment pour visualiser les niveaux dans les cuves d'eaux propres ou usées et les temps de désinfection associés. Les défauts peuvent également être résolus à distance », nous explique-t-il.
« Avec Vialux M-Line, j'ai trouvé de la sérénité, et je m'en porte bien ! »