En 2020, il n'est plus possible de consulter un magazine professionnel, parcourir un site Web ou visiter un salon professionnel sans que le terme de serre autonome ou son synonyme ne soient mentionnés. Parce que votre serre doit être basée sur les données, elle doit être « data-driven » ! Plus fort encore... si vous n'êtes encore aujourd'hui qu'un producteur lambda, que vous parcourez votre serre et faites ce que vous pensez être juste, alors vous êtes vraiment resté coincé en 2019. Cela peut pourtant se faire via les données, les algorithmes et l'IA ; et tout cela est déjà possible aujourd'hui, à croire ce qu'on en dit.
Et à ce sujet toutefois, un risque se présente. Je suis un ardent défenseur de l'automatisation à outrance et de l'ambition à s'orienter vers la serre autonome. Finalement, il n'est plus qu'étrange qu'un processus coûtant des milliers d'euros reste tributaire des mains vertes et du « feeling » de l'humain. Autrement dit, je suis partisan des serres autonomes, mais je m'oppose au fait que le phénomène devienne de plus en plus une compétition marketing plutôt qu'une compétition technologique.