Chaque producteur sait ce qu’il veut obtenir avec sa récolte, dit-il, mais si ses objectifs ne sont pas enregistrés correctement quelque part et vérifiés régulièrement, ce processus est vulnérable et subjectif. « C’est pourquoi il est bon d’enregistrer ces objectifs dans un système digital, de garder ensuite un œil sur eux, et de faire des changements de réglage si nécessaire. Autrement dit : prévoir-faire-vérifier-agir. Ceci aide les producteurs à conserver un aperçu sur les processus de culture et à faire facilement des ajustements ».
Lorsque les producteurs spécifient leurs objectifs de culture, ils peuvent aussi rentrer les paramètres de la plante et les résultats de production associés à ces objectifs, comme la hauteur, la ramification et la production, dans le même Tableau de Bord Grower Intelligence. Patrick : « Par exemple, si un producteur prévoit une production précoce, il peut entrer les paramètres de la plante et les comparer avec les objectifs de culture précédents enregistrés dans le programme. Il est ainsi facile de savoir si la culture évolue comme prévu, et le système enverra une notification en cas d’écart. »
Les producteurs peuvent facilement donner à leurs conseillers techniques l’accès au Tableau de Bord Grower Intelligence afin que ces derniers aient également toutes ces données à portée de main. Ainsi, chaque technicien peut avoir un accès en lecture ou en écriture pour chaque service.
Plantonomy
Le producteur peut aller plus loin et contrôler l’ensemble de la culture Plantonomy. Cette technologie ajuste automatiquement les consignes pour garantir que ses objectifs sont atteints. « Nous sommes conscients que cela relève du rêve inaccessible pour bon nombre de producteurs », dit Patrick ». Un certain nombre d’exploitations agricoles travaillent avec Plantonomy dans le monde. Nous considérons qu’il s’agit d’une étape logique vers une agriculture et un développement d’activité systématiquement axés sur les données ».
Patrick insiste sur le fait que le producteur conserve toujours le contrôle de la situation. « Vous ne pouvez produire automatiquement que si vous savez quels sont vos objectifs de culture. Je ne le comparerais avec une voiture autonome. Elle n’ira qu’à la destination que vous aurez vous-même indiquée. »
De plus, les producteurs n’ont pas à s’inquiéter de menaces comme des hackers qui pourraient avoir une influence sur le rendement. « Le cloud Priva est extrêmement sécurisé », souligne Patrick. « Nous demandons régulièrement à des parties externes et des hackers de tester notre système ».