Royaume-Uni
Le Royaume-Uni a été la première grande économie à s'engager par la loi à atteindre un taux net zéro d'ici 2050. Une semaine avant la COP26, le gouvernement britannique a annoncé sa stratégie Net Zero tant attendue. Cette stratégie présente un plan complet sur la manière dont les entreprises et les consommateurs britanniques seront soutenus dans leur transition vers les énergies propres et les technologies vertes, réduisant ainsi la dépendance de la Grande-Bretagne aux combustibles fossiles en investissant dans les énergies propres durables. Les engagements pris permettront de débloquer jusqu'à 90 milliards de livres d'investissements privés d'ici 2030 et de soutenir 440 000 emplois bien rémunérés dans les industries vertes en 2030.
États-Unis d'Amérique
Les États-Unis d'Amérique ont réintégré l'Accord de Paris en 2021. Ils se sont engagés à atteindre un objectif de zéro émission nette d'ici 2050 et à réduire leurs émissions de carbone de 50 à 52 % d'ici 2030. Cet objectif fait plus que doubler l'engagement antérieur du pays dans le cadre de l'Accord de Paris de 2015.
Suède
L'objectif de la Suède de devenir net zéro d'ici 2045 est l'engagement le plus précoce à être inscrit dans la loi. Sur la base des prévisions démographiques actuelles pour la Suède, cela signifie que les émissions du pays seront inférieures à une tonne par personne d'ici 2045. Le pays a pour objectif de rendre son secteur des transports exempt de combustibles fossiles d'ici 2030. Il est également un pionnier de la décarbonisation de l'industrie grâce à un projet de recherche qui vise à fabriquer de l'acier sans utiliser de combustibles fossiles.
Chine
La Chine est responsable d'environ 25 % des émissions mondiales et s'est engagée à atteindre un niveau net zéro avant 2060. Elle a promis que les combustibles fossiles constitueront moins de 20 % de son bouquet énergétique à cette date, et que les énergies propres représenteront 20 % de son énergie en 2025.
L'Arabie saoudite
Le plus grand exportateur de pétrole au monde s'est engagé à réduire ses émissions de carbone à un niveau net zéro d'ici 2060. L'État du Golfe investira plus de 130 milliards de livres sterling pour atteindre cet objectif et s'est engagé à réduire ses émissions de méthane de 30 % d'ici à 2030.
Les technologies de capture du carbone seront au cœur de sa stratégie. L'annonce a été faite par le prince héritier Mohammed bin Salman au début du premier forum de l'initiative verte saoudienne. Les autres initiatives comprennent la plantation de 450 millions d'arbres, la réduction des émissions de carbone de plus de 270 millions de tonnes par an et la volonté de faire de Riyad une capitale plus durable.
Australie
Principal fournisseur de charbon et de gaz, l'Australie s'est engagée à atteindre le zéro carbone net d'ici 2050. Une feuille de route d'investissement technologique est la pierre angulaire de ses plans. Elle donne la priorité aux technologies qui aideront l'Australie à réduire ses émissions tout en continuant à servir ses marchés traditionnels. Elle investira plus de 11 milliards de livres sterling pour réduire ses émissions de carbone, mais n'a pas fixé d'objectifs ambitieux en la matière pour 2030. Les émissions de l'Australie sont parmi les plus élevées au monde par habitant. Aucune modélisation à l'appui du plan "net zéro" n'a été publiée, et le gouvernement garde secrets les détails de l'ensemble des mesures. Toutefois, à l'instar de l'Arabie saoudite, le plan ne prévoit pas de mettre fin aux secteurs des combustibles fossiles du pays.
Les Pays-Bas
Pour lutter contre le changement climatique, le gouvernement néerlandais veut réduire les émissions de gaz à effet de serre des Pays-Bas de 49 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990, et une réduction de 95 % d'ici 2050. Toutefois, cet objectif est encore en discussion selon les dernières données de l'Energy & Climate Intelligence Unit.
Deux pays ont déjà atteint la négativité carbone - absorbant plus de gaz à effet de serre qu'ils n'en admettent : le Bhoutan et le Suriname.